Iscomigoo vous parle de running, de musique et de Philippe Lucas

Je vous parlais récemment du dilemme de courir à jeun ou non.

Voici aujourd'hui une seconde question existentielle : doit-on courir en musique ? Et donc un second article pour se faire des détracteurs.

Je ne prétends pas avoir la bonne réponse mais je vais vous livrer mon expérience.

A mes débuts, comme vous le savez, je courais avec mon papa. J'avais 10 ans, pas de baladeur et encore moins d'Ipod. La question de courir en musique ne se posait donc pas.

De 10 ans à mes 17 ans j'ai couru sans musique, tout simplement parce que je n'en voyais pas l'utilité et que je n'avais toujours pas matériel pour ce faire.

Je tiens à préciser que j'adore et j'ai toujours adoré la musique. Rien à voir donc avec un désintérêt. Aujourd'hui encore, j'ai besoin de musique au quotidien. Généralement j'écoute de la musique le soir sur mon ordinateur.

Bref, à 17 ans, mon cousin m'a donné son vieux mp3 Philips à moitié cassé dont il ne voulait plus. (Preuve en est je n'ai même pas trouvé de visuel sur Google tellement le modèle est ancestral) Je l'ai récupéré et quand le dit mp3 s'est véritablement cassé, j'ai demandé à ma sœur de m'acheter un vrai mp3. Bon on se calme, c'était toujours un mp3 nul et moche mais il fonctionnait bien. A partir de là, quand je courais seule, j'ai commencé à courir occasionnellement en musique.

Je me disais quitte à "perdre" (les heures passées à courir ne sont jamais des heures de perdues) 1h ou plus autant que cela soit en musique.

Pourtant, dès que je courais avec mon mp3, j'étais mal. Physiquement, mentalement.

Déjà je trouvais désagréable de courir avec un casque et des écouteurs. Les fils venaient s'emmêler je ne sais comment et entraver mes mouvements et anéantissaient mon sentiment de liberté. Et de volupté aussi, n'ayons pas peur des mots

Oui bien sûr aujourd'hui ce problème de fils est anecdotique. Mais ce n'était pas le plus handicapant pour moi. 

En écoutant de la musique, j'allais trop vite. Je me retrouvais à avoir des points de côté après seulement 15 minutes de course. Je n'en ai pas parlé dans mon article point de côté mais c'est peut être le premier point que j'aurais dû aborder. 

Le problème lorsque l'on court avec de la musique dans les oreilles, c'est que vous n'écoutez que la musique et non plus votre corps. Les signaux de votre corps passent à la trappe. Vous ne prêtez plus attention aux battements de votre cœur, vous ne vous concentrez plus sur votre respiration. Tout est dissocié et c'est réellement problématique.Je l'ai remarqué sur moi, lorsque j'ai des écouteurs tout mon corps ne se cale plus que sur la musique. C'est donc logiquement et fort heureusement que j'ai arrêté de courir en musique après quelques sessions d'entraînement uniquement

De plus, je trouve vraiment dommage de courir une course officielle avec des écouteurs dans les oreilles. Une course, c'est une ambiance, c'est écouter les autres vous encourager, s'encourager eux-mêmes, c'est entendre des boutades, des supporteurs vous remotiver. Alors oui je suis la première à le dire que la course à pied est un sport relativement individuel. Il existe une concentration intérieure lorsque l'on court mais courir avec de la musique va à l'encontre de l'esprit des courses : convivialité, entraide...

Et puis, argument ultime, avez-vous déjà vu des kényans courir en musique pendant l'entraînement et les compétitions ? Je parle de Kényans mais je pourrais dire professionnels? Nope. 

Certes des études vous diront que la musique permet de mieux résister à l'effort, de motiver. Certes mais reste le problème de désynchronisation. Et au fond j'aime me dire que ma motivation je vais la chercher ailleurs. Plus loin qu'un morceau d'Eminem. Et puis parle-t-on d'une musique externe ou d'une musique directement dans les oreilles? Ah ! Ah! Et bah oui. C'est comme les Kényans et les Ethiopiens, il ne faut pas confondre. 

Pour moi, je fais de la course à pied pour faire de la course à pied et pas autre chose. C'est long de courir 2h. C'est vrai. Mais ça peut vous rassurer, c'est long pour tout le monde. Parfois moi aussi je m'impatiente. Mais j'ai décidé de faire du sport pour faire du sport avec tout ce que cela implique de physique et d'introspection intérieure. Et tout cela me fait dire non à la musique, à mon grand regret d'ailleurs car comme je l'ai dit j'aime la musique. Mais il y a des choses qui ne vont pas ensemble. Et ça n'est pas grave. Un moment pour chaque chose.

Et puis à ce train là après on ira à la piscine et on écoutera de la musique en nageant tant qu'on y est...WHAT? WTF?

Franchement si ce n''est pas un peu triste de voir des gens faire de la pub pour des produits à l'utilité discutable, qu'eux mêmes n'utilisent pas, tout ça pour gagner de l'argent. Philippe Lucas ne serait pas content. 

Iscomigoo s'étire par terre

Je vous avais déjà parlé dans un premier article, des étirements debout.

Voici ce soir, les étirements couché et assis. Par terre quoi.

Je le rappelle, il est important de faire différents types d'étirements car la course sollicite différents muscles.

Des banalités mais des banalités que l'on doit redire afin d'éviter de se froisser quelque chose et d'avoir des courbatures.

Voici les différents muscles qui travaillent :

Les fessiers :

Il faut bien maintenir la jambe tendue au sol sinon l'exercice n'a pas d'intérêt.

Le psoas iliaque :

Il faut éviter de faire des sursauts trop importants. Pour faire encore plus travailler vos muscles vous pouvez aussi replier le mollet arrière sur votre cuisse.

Les fessiers et abducteurs :

Le truc est de bien pousser votre genou d'un côté et votre torse dans le sens inverse. Cet étirement est très bon si vous avez un syndrome de l'essuie-glace.

Iscomigoo vous parle étirements debout

Ce soir, nous allons parler étirements car qui dit course à pied et running dit aussi stretching.

Je dois l'avouer, pendant longtemps Iscomigoo ne s'est pas étirée.

Petite, je courais et après, je faisais deux trois mouvements histoire de.

Puis, j'ai intégré un club d'athlétisme à Lille. Et ça a changé. Nous passions le début des séances à s'échauffer, travailler les accélérations et la fin à s'étirer longuement. Augmentant la distance et courant de manière sérieuse, j'ai alors compris l'importance de s'étirer.

J'ai réalisé que j'avais moins mal lorsque je m'étirais, que je récupérais plus vite surtout si jen'avais pas couru depuis longtemps. J'étais aussi et surtout moins raide. Ayant fait 12 ans de gymnastique rythmique, je sais à quel point s'est important pour la souplesse.

Aujourd'hui, je ne conçois plus de ne pas m'étirer après une course. Suite à mon syndrome de l'essuie-glace j'ai dû intégrer des étirements spécifiques contre la tendinite du genou.

Voici ma routine pour m'étirer après une course. Je précise que je ne m'étire jamais avant.

Nous allons commencer par les étirements que l'on peut faire debout. Ce sont des étirements classiques et faciles à réaliser et faisant travailler différentes parties du corps.

Les quadriceps :

Les ischios : 

Il est important de bien mettre le pied flex afin de bien faire travailler les muscles.

Les ischios et abducteurs : 

Les mollets : 

Là encore, il est important autant que possible de mettre les pointes flex. Vous pouvez faire ça sur le trottoir, contre un arbre ou un pied de barrière.

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Fascia lata : 

Ces derniers étirements sont très bons pour prévenir une tendinite du fascia lata mieux connu sous le nom de syndrome de l'essuie-glace. 

Et oui c'est normal que vous ayez mal en vous étirant,c'est le but

Je ferai un second article sur les étirements couché ou assis en vous spécifiant les étirements à privilégier après un syndrome de l'essuie-glace.

Iscomigoo est inscrite aux 20 km !

Iscomigoo vous parlait ici de l'ouverture des inscriptions pour les 20 km
C'est fait, Iscomigoo a maintenant son dossard préférentiel pour les 20 km de Paris.

Il ne manque plus que le certificat médical. Et beaucoup d'entraînement.
A bientôt.

Iscomigoo, la course à pied et la pollution

Courir ou ne pas courir par temps de pollution?

Cela ne vous aura pas échappé, le pic de pollution à Paris (et dans d'autres villes d'ailleurs) a atteint un niveau sans précédent.

Preuve en est, les transports en commun sont désormais gratuits et on ne voit même plus la Tour Eiffel :

Courir avec la pollution n'est pas sans risque car lorsque l'on court on augmente le rythme de sa respiration et donc le nombre de particules "toxiques"respirées.

Les conséquences peuvent être : asthme, irritation des voies respiratoires et des poumons pour ne citer que cela.

Iscomigoo attendra donc quelques jours avant d'aller courir et de se remettre en jambe.

Iscomigoo vous parle point de côté

Aujourd'hui, Iscomigoo va vous parler d'un ennemi redouté pendant la course à pied : le point de côté.

Le point de côté peut arriver à chaque coureur qu'on se le dise. Mais dès lors que l'on sait gérer un minimum son rythme, sa foulée, sa course et sa respiration, il se fait rare. Il existe différents types de points de côté mais tous apparaissent avec l'effort.

Lorsque apparaît un point de côté, nous avons tendance à chercher à inspirer pour combler notre difficulté à respirer. C'est humain mais c'est une grossière erreur. Il convient tout d'abord de ralentir le rythme. Votre corps vous envoie un signe et il faut l'écouter.

Si vous sentez un point de côté sous les côtes et aux clavicules, expirez lentement et profondément pendant plus de 5 secondes à chaque expiration. Vous devez presque expirer à en avoir mal. N'oubliez pas non plus d'inspirer profondément. L'expiration doit cependant être plus longue que l'inspiration. Faites ces séries inspiration-expiration plusieurs fois de suite jusqu'à disparition de la douleur.Vous pouvez également appuyer sur l'endroit problématique. C'est d'ailleurs un des premiers réflexes. Si la douleur persiste arrêtez-vous un petit moment. Et selon les conseils précédents d'Iscomigoo expirez et inspirez longuement.

Si le point de côté est intestinal, vous pouvez boire quelques petites gorgées.

Faire passer un point de côté, c'est bien mais le prévenir c'est mieux. Pour cela, le conseil primordial est de partir doucement. Tout bon coureur le sait, et Iscomigoo la première, il ne sert à rien de commencer comme un dératé car on se fatigue et on détraque son rythme de course.

Le second conseil est de courir de manière régulière. A moins que vous ne fassiez des fractionnés, il n'est pas bon de courir lentement puis rapidement puis lentement.

Iscomigoo vous parlait dans un article précédent des bénéfices de courir à jeun il est important également d'éviter de faire du sport juste après manger. Vous n'êtes pas obligés de jeûner mais en règle générale il est conseillé de courir 2 à 3 heures après un repas, une fois la digestion finie.

Et enfin, pour prévenir le point de côté, il faut penser à bien respirer tout au long de votre course. La respiration est à la base de beaucoup de choses, en course à pied et running comme dans la vie.

Alors n'oubliez pas :

Iscomigoo et sa sortie du dimanche

Ce matin petite sortie du dimanche. 14 tours du lac soit 10 km. 

Pas énorme mais j'ai toujours ma gêne à l'aine. Moins qu'avant ceci dit. 

Et sinon bonne nouvelle, tout comme aujourd'hui, il va faire beau toute la semaine prochaine! 

Iscomigoo vous parle handisport

Pour une fois, nous allons parler aujourd'hui, d'autre chose que d'Iscomigoo.

Iscomigoo veut vous faire part d'une très belle initiative de L'Equipe : Hors Normes.

Hors Normes ou comment mettre le handisport à l'honneur à l'occasion des Jeux paralympiques.

On l'oublie trop souvent mais ces derniers auront lieux du 7 au 16 mars 2014. 

L'exposition, soutenue par la RATP, rappelle que le handisport c'est surtout du sport, et que tous ces athlètes handicapés sont avant tout des sportifs de haut niveau, plus rapides que vous, plus rapides qu'Iscomigoo.

Nous ne sommes pas tous égaux.  Nantenin Keita, malvoyante, est championne du monde du 400 mètres et nous prouve que le handicap est un combat de tous les jours mais ne doit pas être une limite dans le sport. Aussi culcul que cette phrase puisse paraître, les limites sont celles qu'on s'impose.

Ces athlètes sont à mes yeux des exemples. Je referai un article sur le handisport, un article plus personnel. 

En attendant, vous pouvez retrouver l'exposition à la station RER La Défense du 24 février au 16 mars.

Iscomigoo et les 20 km de Paris

Le semi-marathon de Paris s'achève déjà et voici que demain s'ouvrent les inscriptions pour les 20 km de Paris. 

Le running et la course à pied ne s'arrêtent pas.
Iscomigoo est sur les starting-blocks.
A demain.

Iscomigoo et le semi marathon de Paris

Aujourd'hui, dimanche 2 mars 2014  à 10h aura lieu le 22ème semi marathon de Paris. 
40 000 coureurs vont prendre le départ sur l'esplanade du château de Vincennes pour 21,1 km.
Voici le parcours du semi pour cette année. 

Découvrir ou redécouvrir Paris (l'est de Paris tout du moins) en courant est à faire vraiment. C'est d'autant plus agréable quand le soleil est au rendez-vous.

Bonne nouvelle, il fait beau, ce qui laisse présager du meilleur et peut-être de records même.

Iscomigoo vous tiendra au courant des résultats. En attendant, pour rappel, l'arrivée de l'année dernière :

A vos baskets et bon courage à tous!