lundi 2 juin 2014

Iscomigoo et le running en GIF

Au début Iscomigoo était excitée d'aller courir :




Un peu trop parfois :



Si bien qu'Iscomigoo n'avait pas un bon rythme et était souvent essouflée :


Et c'est un doux euphémisme :

Et puis au fur et à mesure le corps a pris le dessus avec l'entraînement : 


 Bientôt les effets se sont fait ressentir sur le corps et le mental !



 A chaque nouvelle course, de nouveaux objectifs :



   Saufqu'à l'arrivée ça donnait ça :


 Mais souvent en regardant les chronos à la fin c'était plutôt ça :


Maintenant, ça devient de plus en plus ça :


Et surtout beaucoup de propagande pour le running :








Iscomigoo et Forrest courent. Avec une casquette.

N'oubliez pas pourquoi vous courez. Ne perdez pas l'envie de courir. 
Et portez une casquette, Iscomigoo vous l'avait conseillé



Iscomigoo admire Emil Zatopek

Iscomigoo vous parle ce soir d'une légende : Emil Zatopek.


Emil Zatopek est un coureur de fond tchécoslovaque né en 1922. Il est considéré comme l'un des plus grands athlètes de la seconde moitié du XXème siècle. Rien que ça.
Connu pour ses entraînement très durs, Zatopek a véritablement révolutionné la course à pied et la manière de s'entraîner. 
Jeune, Zatopek se considérant comme lent, (d'après ses dires il faut donc relativiser la chose), décide de courir des 100 m pour être plus rapide tel un sprinteur. Alors il enchaîne les 100 mètres avec un temps de récupération minime entre chaque. Précurseur des fractionnés c'est comme ça qu'il était Zatopek. 
Zatopek c'est aussi le coureur qui s'entraînait avec des bottes dans la neige parce que quand on s'entraîne avec des bottes dans la neige, comme il le dit lui-même, en compétition avec des chaussures légères, ça fait ouah. 
Ce qu'Iscomigoo aime particulièrement chez Zatopek, outre son prénom, c'est son style singulier grimaçant, allant au bout de l'effort, vivant pleinement la course. Et également sa manière d'être sur la piste : "Ma course était très simple. Je ne me souciais pas de mon style, de mon apparence, il y avait des records à battre." 


Et Emil Zatopek c'était également une rivalité avec Alain Mimoun, rivalité qui tournait souvent en son avantage. mais malgré ça les deux hommes s'entendaient bien. Le running c'est aussi ça. Deux hommes, une même passion. C'est drôle de voir la différence entre l'image du haut tordu de douleur et ce sourire resplendissant.   



C'était une autre époque, une époque où l'on courrait parce qu'on aimait la course, où les coureurs s'alignaient sur 5 000 m, 10 000 m et sur marathon, où les coureurs n'étaient pas entouré par une équipe entière de kinés, de médecins, d'entraîneurs, de sponsors. Oui c'était une autre époque.


Iscomigoo boit de l'eau et s'hydrate en running. Et glou et glou

Aujourd'hui Iscomigoo vous parle de sa boisson préférée : l'eau. 
Oh pourquoi l'eau c'est vraiment pas funky Iscomigoo, bonjour l'ennui. On ne pouvait pas avoir de la bière..?
Quand on sait que notre corps est constitué à 60% d'eau, non et trois fois non. On va parler d'eau, fin de la discussion. 


S'hydrater c'est bien, s'hydrater en buvant de l'eau c'est mieux. Une carence de 1 à 2% d'eau seulement peut avoir des impacts négatifs sur la santé : épaississement du sang, augmentation de la fréquence cardiaque, impossibilité à réguler votre température donc chaleur dans votre corps. Pire, il se peut même que vous soyez à court de sueur et ça c'est grave. 

Pour c'est qui est de l'hydratation et du running, je ne vous apprends rien, quand on court on transpire. On l'oublie trop souvent mais la transpiration permet au corps de se refroidir, et de réguler la température corporelle. Plus vous faites de sport, plus votre corps aura tendance à transpirer par habitude. Quand on court intensivement, on peut perdre jusqu'à 1litre d'eau par séance. Ne pas s'hydrater assez diminue donc drastiquement les performances de course et met votre santé en péril. Il faut donc boire. En rentrant d'une course j'ai soif comme pas possible et je peux facilement boire 1 litre d'eau. Ca me fait un peu ressembler à ça :


Grande question, mais combien faut-il boire Iscomigoo ? On entend souvent 1,5 litre. Oui c'est une moyenne et concrètement c'est tout à fait faisable dans la journée de boire cette quantité.
Il y a des aides, enfin si on est matheux.
Si vous êtes une femme multipliez par 19,27 votre poids et c'est en millilitre, attention pas en litre, la quantité que vous devez boire. Moi je fais 47 kg donc je dois boire un peu moins d'un litre. Il y a des jours où je bois bien plus que ça. Au travail j'ai toujours mon mug rempli d'eau. 
Pour un homme, multipliez par 21,83.
Pourquoi de tels chiffres ? Iscomigoo n'en a aucune idée. IT'S SCIENCE MAN.
Il faut boire régulièrement tout au long de la journée. N'allez pas engloutir vos 1,5 litre d'un coup. 
A noter que si vous avez soif c'est que vous êtes déjà déshydraté. Par contre vous pouvez ne pas avoir soif et être tout de même déshydraté. C'est pour ça qu'on force les personnes âgées à boire même si elles n'ont pas soif. 
L'astuce pour savoir si vous buvez assez, regardez votre urine.
Si elle est clair et abondante, c'est bon signe. D'ailleurs il faudrait presque qu'elle ait la couleur de l'eau.
Si elle est foncée et très jaune voire orange, il faut boire.
Généralement l'urine du matin est d'ailleurs plus foncée que dans la journée si vous buvez correctement.
Petit conseil, buvez un grand verre d'eau au réveil et à jeun. Ca purifie tout votre organisme et ça l'hydrate. 
En tout cas, mieux vaut boire plus que pas assez à part si vous ne pouvez pas aller faire pipi après, alors là votre vessie va exploser. Et ça c'est grave. 

dimanche 1 juin 2014

Iscomigoo et la campagne de pub Adidas "Runners, yeah, we're different"

Ce soir Iscomigoo vous parle de pub et d'Adidas. Eh oui encore.
Après la campagne Torsion, voici une autre campagne print intitulée : "Runners. Yeah, We’re Different".
Cette campagne, géniale n'ayons pas peur des mots, a débuté en 1998 aux Etats Unis et s'est étalée jusqu'en 2000. 
A l'époque, Adidas, contrairement à son concurrent, le géant Nike, a décidé de s'adresser à une tranche de sportifs un peu délaissée : les coureurs confirmés, ceux qui font plusieurs sorties par semaines, les pros même. De ce fait la campagne a été diffusée dans des magazines comme Runner’s World, Running Times et Sports Illustrated, des bibles donc pour les coureurs assidus.
Ce qui fait que cette campagne est brillante c'est qu'elle ne s'adresse qu'aux coureurs sérieux justement. Ceux un peu différents, les rigoureux ceux 
Adidas leur parle mais plus que cela la marque parle avec eux et leur envoie un message fort : on comprend qui vous êtes, vous êtes différents, vous avez vos habitudes et on ne vous demande pas de changer. 
On le sait chaque sport a ses rituels et la course plus que n'importe quel autre sport comme vous le verrez sur les affiches.
Ce qui fait l'autre particularité de cette campagne c'est que plusieurs des athlètes présents sur ces affiches sont en fait des coureurs de renom dans leur discipline. Mais du fait d'un manque de reconnaissance du running professionnel à l'époque, ces coureurs restent des anonymes dans la pub. Et c'est ce qu'Adidas a voulu souligner à travers ces affiches. Et c'est justement ce positionnement, ce soutien d'une certaine manière à ces coureurs et au running lui a permis de s'élever en tant qu'acteur légitime de la course à pied.

La plupart des affiches sont compréhensibles mais d'autres ne parlent pas à tous ou du moins, si vous n'êtes pas coureur, vous ne comprenez pas vraiment toute la subtilité. En regardant ces affiches, on se dit que d'une manière oui il faut être un runner pour comprendre un autre runner, avoir les mêmes préoccupations, les mêmes habitudes. On le voit sur les affiches, les autres personnes présentes ont l'air de ne pas cerner du tout le monde du running, ils ont tous des têtes ahuries.
Bref, je vous laisse juger par vous même.

Pendant la course: 



Préparation pré-course :



Post course :



Et celle-là, ma préférée. Iscomigoo compte se faire un mur de dossards également.

Plus que nous emmener dans l'univers du running, il faut savoir que ce fut une stratégie payante pour Adidas en termes de ROI puisque les ventes ont augmenté pendant la campagne. Les chaussures n'étaient plus considérées comme des chaussure de noviceEn 2000 cette campagne print a reçu plus de distinctions que tous ces concurrents. Adidas a donc décidé de diffuser cette campagne à l'international .Les dernières années de la campagne, Adidas a même atteint une notoriété de marque la plus importante de toute son histoire.

Iscomigoo et les chaussures Mizuno part 2

Iscomigoo vous avait parlé ici de son attachement à aux chaussures de trail Mizuno :
Cet après-midi, focus sur d'autres chaussures de running Mizuno. Toujours plus de chaussures de running.
J'ai choisi ces chaussures parce que je trouve que les couleurs les rendent intéressantes. Jamais je n'achèterai des chaussures fluo fluo, je trouve que ça fait fille qui veut se la jouer pro. Mais là c'est coloré sans trop. Oui j'aime beaucoup les couleurs. Sans tomber dans le gnangnan ce sont, je trouve, des couleurs tendres et jolies.
Par ordre de préférence des chaussures de running que j'aime le moins à celles que j'aime le plus.


Un peu trop futuriste pour moi le mix bleu-noir mais les couleurs seules sont coolos.


J'aime beaucoup l'association des deux couleurs et je trouve le gris très beau mais je n'aime pas trop les couleurs foncés pour les chaussures de course.

Le bleu-violet est vraiment ce que je préfère et puis j'aime bien le grillage sur la chaussure. J'ai toujours eu du grillage sur mes chaussures de running. 


Je n'aime pas tant les sortes d'éclairs Power Rangers mais j'aime vraiment le vert-bleu clair et le rose-orange.

samedi 31 mai 2014

Iscomigoo veut courir un marathon mais...


J'y pense, j'y pense, j'y pense de plus en plus. Ca devient presque une obsession. 
A presque 25 ans, j'ai envie de courir un marathon. Plus je me remets à la course plus j'y songe sérieusement. 
Hier soir j'ai, encore, passé ma soirée à lire des récits de gens ayant couru le marathon pour la première fois, à aller sur des blogs de runners confirmés préparant le marathon. Je lisais leur souffrance, les difficultés, les aléas mais aussi et surtout leur joie de triompher, leur fierté de finir malgré parfois des chronos désastreux, leur émotion face à l'adversité. Je vous jure, j'en avais les larmes aux yeux. Oui je suis quelqu'un de sensible.
Et plus je lis ces histoires, plus j'ai envie de connaître ces émotions. J'ai envie d'arriver à un point de non retour, un point où, au bord du gouffre, dans les pires moments de doute et de douleur, on apprend à se connaître, à savoir qui l'on est vraiment. Ca fait un peu maso mais j'assume.

Oui j'ai envie de courir un marathon mais j'ai des craintes.
Ce n'est pas tant que j'ai peur de ne pas finir, même si oui j'ai très peur de ne pas finir, ça serait un échec retentissant pour moi vu que j'ai toujours fini toutes mes courses. Mon ego en prendrait un coup. Mais ce n'est pas tant ça. Non ce n'est pas la peur d'échouer, cette peur elle fait partie de toutes les courses dans une moindre mesure. 
Le fait de m'astreindre à un entraînement et de suivre à la lettre un plan d'entraînement non plus. Je suis quelqu'un que la routine ne dérange pas. Preuve en est, je cours 30 tours au parc donc c'est long, j'ai déjà fait des sorties de 2h30 comme ça quand j'étais en forme pour courir. Et quand je m'entraîne sérieusement, je m'entraîne sérieusement et scrupuleusement. Je suis rigoureuse. Je me connais.
C'est le mental alors Iscomigoo ? Non, même si je pleure, je pense être quelqu'un de fort, ayant un bon mental et une force de caractère. Je dis je pense car il y a ce qu'on pense devant son ordi et après il y a la réalité du marathon parfois terrible. Mais je fais du sport depuis toute petite et ça m'a appris à être persévérante, je déteste perdre et abandonner encore plus, j'aime repousser mes limites et me prouver des choses à moi-même. Ce n'est pas le mental.

Non c'est autre chose.
  • Tout d'abord à 25 ans, est-ce trop jeune ? On sait que pour le running longue distance, les coureurs aguerris font d'excellents temps et que l'expérience joue un rôle primordial dans la préparation : meilleure connaissance de soi, du matériel nécessaire, des plans d'entraînement . On m'a dit que courir le marathon trop jeune, c'est-à-dire avant 25 ans, n'était pas bon physiquement, que c'était trop violent pour le corps.  Est-ce le cas ? Devrais-je attendre ?
  • L'épuisement physique. J'ai peur de l'épuisement physique. Je vous avais parlé ici brièvement de ma carence en fer . Les sorties longues pompent dans le fer et je crains d'avoir de nouveau une carence en fer, dont je me remets doucement, très doucement car le fer remonte très très très lentement. Je ne voudrais pas revivre ça, ça a été l'enfer. Bon après maintenant, je fais attention, je mange du steak avec du persil et des aliments plein de fer et de vitamine C. Mais j'ai peur avec le rythme des sorties et les sorties longues de ne pas m'en sortir côté nutrition. Je suis une fille mince de par nature 1m70 pour 47 kilos. Je n'ai pas énormément de gras dans mon petit organisme et en plus j'ai une tendance à mincir très vite avec l'entraînement. J'ai beau faire je fais partie des gens secs comme on dit, musclés (I hope) mais secs. Alors oui c'est bien pour la légèreté et la rapidité que je gagne mais pour mon corps c'est plutôt violent en termes d'énergie consommée.  
  • Dans cette même veine nutrition, je ne sais pas comment gérer la course, les entraînements et le petit déjeuner. Généralement Iscomigoo court à jeun, ce n'est plus un secret. Ca va bien pour les petites courses, pour les 10 km de toute manière je n'ai pas besoin d'un entraînement spécifique car je ne recherche pas un chrono. Je vise de plus longues distances. Pour les 20 km ça commence à être limite de courir à jeun mais pour des raisons de légèreté, c'est pour l'instant ce qui me correspond. Mais pour un marathon, je ne pourrai pas suivre le rythme des entraînements si je fais ça, ça va me tuer et prendre dans mes réserves nutritionnelles. Et je risque de me blesser, de me fatiguer. L'une des solutions serait de courir le soir. Le jour de la course je ne sais pas non plus comment m'organiser, je n'ai jamais mangé un plat de pâte le matin à 5h avant une course. J'exagère mais c'est l'idée.
  • On y vient. Je redoute les désagréments au cours de la course. Les crampes insurmontables oui mais surtout les désagréments intestinaux pour faire court. Fort heureusement ça ne m'est jamais arrivé pour le moment en course mais ça peut arriver sans crier garde, avec le stress, avec un mauvais ravitaillement, une mauvaise allure. J'ai lu un article d'une femme qui durant son marathon s'est fait sur elle juste avant d'arriver au coin toilettes et elle a continué pendant la fin de la course ainsi. Et encore, elle c'est une chanceuse, elle a pu continuer à courir. A en croire par les topics sur internet, c'est un point à ne pas négliger. Se préparer au marathon c'est une chose mais se préparer à perdre sa dignité, ça en est une autre. Bref, ça peut venir mettre un terme à mon rêve (oui courir un marathon est sur ma liste des choses à faire dans ma vie. Pour l'instant je n'ai pas grand chose de certain dans cette liste mais courir un marathon c'est à faire pour moi) et dire que je n'ai pas fini le marathon à cause de ça, jamais de la vie, Je ne m'appelle pas Yohann Diniz.
  • Réussir à organiser ma vie autour du marathon et caser mes séances running. Je dis ça et encore je n'ai pas de vie familiale, pas d'enfant. Mais bon il y a toujours le boulot, les amis, la vie perso et la vie tout simplement qui fait que.
  • Le matériel. C'est bête mais depuis toujours, je cours sans rien. Je suis un peu une coureuse minimaliste. Je n'ai pas de montre, pas de musique, pas de cardiofréquencemètre, pas de gel, pas de bouteille Gatorade. Je ne cours jamais avec de la nourriture sur moi sauf pour les courses officielles. Je ne fais pas de fractionnés pour le moment. J'en faisais en club d'athlétisme et c'était vraiment cool et ça me faisait progresser mais là au parc je n'en fais pas. Pour m'entraîner j'augmente les distances au fur et à mesure et je me force à accélérer sur la fin. Alors voilà courir un marathon, ça serait un monde nouveau. Un monde fait de plans d'entraînement et d'équations : 2X1000 + 6X100 avec allure cible marathon, intervalle à allure croisière, un monde où VMA côtoie chaussettes de contention et  gatosport.
Alors face à ça, je suis un peu désarçonnée et je me dis que j'ai énormément de choses à changer dans ma manière de faire, de courir, de manger, de m'entraîner, de me reposer. Et en même temps je trouve ça excitant. Et en même temps je ne sais pas par où commencer. Et en même temps quel goût ça a le gatosport bordel ?